• D. m'a demandée s'il y avait d'autres hommes qui me faisaient la cour... Je lui ai répondu par l'affirmatif... On s'est mal compris, il a cru que je lui disais que j'étais intéressée par d'autres hommes... Ma réponse lui a fait mal... J'ai eu beau lui dire que les autres n'avaient pas d'importance qu'ils ne retenaient pas mon attention et que je ne répondais pas à leurs avances... Il est resté figé dans sa blessure... Je ne lui ai pas évoqué à nouveau Nck. Déjà qu'il me reprochait d'avoir un double jeu...

    Lui aussi, a besoin de retrouver confiance en l'amour, en la Femme. Lui aussi a besoin d'être rassuré...

    La dernière femme qu'il a aimée l'a trahi après douze années de vie commune. Elle l'a trompé avec son meilleur ami et de cette union est né un enfant. Depuis, il préfère ne plus se donner... Inconsciemment, Il se protège. Comme moi.

    Pourtant, dernièrement, D. m'a dit :
    "Lui
    - Je ne peux pas être ce Prince Charmant que tu sembles attendre...
    Moi - Je ne crois pas au Prince charmant, donc je ne l'attends pas !
    Lui - Je veux dire, que je ne peux pas être cet homme qui saurait contribuer à ton Bonheur...
    Moi - ???
    Lui - Nous ne mangeons pas de la même manière..."

    J'ai souri.
    Je suis végétarienne. Et chaque fois qu'un homme s'inquiète de ma façon de manger et des répercutions dans un éventuel couple, je sais qu'il est déjà dans une projection de relation suivie et stable. Même si ce n'est que pour me parler de ses peurs, de ses réticences, de sa méfiance, de son opposition face à mon alimentation...

    J'ai expliqué patiemment à D. que l'un n'empêchait pas l'autre... que nous n'étions pas obligé de manger la même nourriture pour être heureux ensemble.

    Depuis notre discussion houleuse de la dernière fois, je sens qu'il met un peu de distance entre nous. Il pensait que j'aurais réagi. Est-il déçu ?

    De mon côté je m'efforce d'être plus neutre avec lui, de moins l'encourager, d'ailleurs, il ne m'en donne plus la possibilité.

    Je sais qu'il ne tient qu'à moi de faire évoluer nos rapports... Mais je suis là, immobile, silencieuse...

    Pfff...


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  • Je ne veux pas savoir ce que vous faites dans la vie. Je veux seulement connaître vos désirs, savoir si vous avez assez d'audace pour imaginer la réalisation de vos rêves les plus chers.

    Je ne veux pas savoir quel âge vous avez. Je veux savoir si vous oserez vous rendre ridicule au nom de l'amour, d'un rêve, ou de l'aventure de la vie.

    Je ne veux pas savoir quelles planètes vous influencent. Je veux savoir si vous avez touché le centre de votre propre douleur, si les trahisons de la vie vous ont permis de vous ouvrir, ou si la peur de souffrir encore vous a fait vous refermer sur vous-mêmes. Je veux savoir si vous pouvez regarder la souffrance en face, la mienne ou la vôtre, sans essayer de la cacher, de l'atténuer ou de la nier. Je veux savoir si vous pouvez laisser la joie vous habiter, la mienne ou la vôtre, si vous pouvez danser de bonheur et vous laisser remplir d'extase jusqu'au bout des doigts et des orteils, sans faire appel à la prudence, au réalisme, sans rappeler les limites de la condition humaine.

    Je ne veux pas savoir si l'histoire que vous racontez est vraie. Je veux savoir si vous seriez capable de décevoir une personne pour rester fidèle à vous-mêmes; de faire face à des accusations de trahison sans vous trahir vous-mêmes; d'être déloyal, mais digne de confiance. Je veux savoir si vous êtes capable de saisir la beauté du quotidien, même quand tout n'est pas joli, et si vous pouvez nourrir votre vie de sa présence. Je veux savoir si vous pouvez vivre malgré l'échec, le mien ou le vôtre, et tout de même vous tenir sur le rivage du lac et crier aux reflets argentés de la pleine lune: "Oui!"

    Je ne veux pas savoir où vous vivez, ni combien d'argent vous avez. Je veux savoir si vous pouvez vous lever le matin, après une nuit de souffrance et de désespoir, malgré votre fatigue et votre douleur profondes, et faire ce qu'il faut pour nourrir les enfants. Je ne veux pas savoir qui vous connaissez, ni comment vous avez fait pour arriver ici. Je veux savoir si vous resterez au centre du feu avec moi, sans reculer.

    Je ne veux pas savoir ce que vous avez étudié, ni où ni avec qui. Je veux savoir ce qui vous nourrit de l'intérieur, quand tout le reste s'évanouit. Je veux savoir si vous pouvez être seul avec vous-même et si vous aimez vraiment la personne qui vous tient compagnie dans vos moments de solitude.

    Auteur Anonyme 


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    Petite conversation avec D.

    Lui - Je t'ai appelé tous les jours quand tu étais là-bas pour te dire que tu me manquais !
    Moi - Non, tu ne m'as jamais prononcé ces mots ! Tu ne m'as jamais dit que je te manquais !
    Lui - ...
    Moi - ...
    Lui - Pff... tu ne comprends donc rien ? Si je t'ai appelé si souvent à ton avis c'était pour quoi ?
    Moi - ... Ben, ch'ai pas moi... Pour me parler de tes journées ! ?

    J'ai un besoin constant qu'il me prouve qu'il est un homme bien et qu'il est prêt à m'ouvrir son coeur. C'est là le problème.

    Ces deux dernières années j'ai rencontré que des hommes qui m'ont fait douter de l'Amour. J'aurai pu me remettre en question, remettre en question mon attitude avec les hommes, remettre en question les fondements même de ces amours...

    Je croyais que je n'avais eu aucune séquelle.

    Je croyais que j'avais su tourner les pages et que la vie continuait...

    Et puis D. est arrivé dans ma vie.

    Sa présence m'a révélé que je n'avais plus confiance aux hommes et que confusément je pensais qu'ils étaient tous des sales O. Sauf Nck. Sourire. C'est de l'ironie. C'est peut-être le pire en la matière. Celles qui me lisent et qui ont connus mon histoire avec lui ne sauraient me contredire... Mais, bon, faut pas chercher de logique ici...

    Quelque part, D. à la lourde tâche de réhabiliter ses congénères à mon regard impitoyable. Même si nous ne sortons pas ensemble, il doit me prouver qu'il existe des hommes bien.

    Il ne faut pas chercher de logique dans mes propos. Je sais, que c'est sur moi que je devrais faire le travail... Mais j'en suis là en ce moment dans ma vie. Et j'en suis bien heureuse d'en être consciente...


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    J'ai enfermé D. dans mes contradictions. Qu'espérais-je ? Qu'il soit suffisamment naïf pour ne rien remarquer ? Je ne sais... Et hier il a exprimé sa colère par rapport à la situation... Colère que je comprends parfaitement... Pourtant, ses mots m'ont blessée... Hier, je me disais justement qu'il avait beaucoup plus d'importance dans mon cœur que je ne voulais bien me l'avouer... J'aurai dû le lui dire... Ne pas laisser la colère l'envahir... Mais je me suis tue...

    Je sais, que je peux paraître peu cohérente en ce moment dans ma façon d'agir avec lui. Connaissant ses attentes, pourquoi n'ai-je pas mis plus de distance entre nous ? Je le repousse suffisamment pour ne pas qu'il soit trop proche de moi ; en même temps, je maintiens et nourris nos rapports pour ne pas qu'il s'éloigne trop de moi...

    Mon attitude traduit ce qui se passe en moi. Même si je ne l'évoque pas, au fond de moi je me dis qu'avec Nck (Hé oui !) il peut toujours y avoir un revirement de situation, qu'il peut prendre conscience d'un certain nombre de choses et aller au-delà de ses peurs... Il connaît mes sentiments pour lui. Malgré tout, suis-je peut être paradoxale, je me refuse à nourrir cette relation... Déjà, je sens qu'elle s'étiole... Mais, maintenant, je suis blindée... Ni lui ni moi ne savons vivre une relation à distance... Et surtout, comme me faisait remarquer Ittou , ni lui ni moi ne savons nous dire « Je T'aime ».

    En même temps, je ne sais lui tourner le dos et prendre résolument une autre direction.

    D. n'est pas dans ma vie faute de mieux. C'est un homme qui me fait rire, beaucoup rire. Sa constance à quelque chose de rassurant. Il a une générosité de cœur peu commune et j'apprécie beaucoup nos discussions. J'aime aussi, sa façon qu'il a de me parler de lui, de me raconter les anecdotes de ses journées, de faire d'un détail un événement incommensurable. J'aime sa façon d'aborder la vie... D. est un homme franc et direct, d'une très grande vivacité d'esprit. C'est surtout un homme entier. Sa personnalité contraste assez avec la mienne et dans nos échanges j'ai l'impression que nous nous enrichissons vraiment mutuellement.

    Mais, mes sentiments pour Nck, m'empêchent de me laisser totalement aller dans une relation amoureuse avec D. Je sais, vous me direz d'attendre de faire totalement le deuil de cette relation avant d'envisager d'en commencer une autre... Mais Nck c'est mon Grand Amour. Dans 100 ans, si vous me lisez toujours, je vous parlerez encore de lui avec la même intensité d'amour dans le cœur (sourire).

    Par rapport à D. j'ai pris, je prends, réellement tout mon temps. Nous sommes constamment en contact. Hier, il m'a même dit qu'il m'appelait aussi souvent qu'il appelle sa mère (sic !) ! Cette affirmation était là, pour lui, comme une preuve tangible qu'il n'était pas là que pour une relation éphémère ou pire encore que pour une relation charnelle. Je prends mon temps, en même temps, j'ai l'impression de prendre mon temps pour faire passer le temps. Ce temps, je ne l'exploite pas vraiment par exemple pour me dévoiler à lui. Je me rends compte qu'il se livre davantage que moi...

    Sa colère d'hier a marqué un tournant dans nos rapports. Je sais que je ne pourrais plus agir ainsi avec lui, il ne va plus l'accepter... Et moi, je ne peux plus le faire ne serait-ce que par respect pour lui. Je devrais me définir plus clairement, plus catégoriquement. Peut-être devrais-je tout arrêter ? Mais cette simple idée m'attriste déjà... Je sais qu'il ne me donnera pas plus de temps.

    Alors que faire ?



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  • Je dis que je veux aimer...

    Mais j'interdis à mon coeur à s'ouvrir à l'amour...

    Comment fait-on pour aimer ?


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