• Ce matin, je me suis réveillée avec l'idée que j'ai envie d'offrir un livre à Nck pour l'accompagner durant cette période de deuil. (Peut-être, est-ce grâce à toi que m'est venue cette idée Belle Dame Héloïse !?). Il pourrait le partager avec sa famille et y puiser un peu de réconfort. Je pensais d'abord aux livres d'Elisabeth Kübler-Ross, elle parle si bien de la mort...

    Puis, j'ai pensé à un autre livre, à un autre auteur... Un livre tellement beau et émouvant : celui de Schmitt Eric-Emmanuel « Oscar et la Dame en rose ». Ce livre relate l'histoire d'un jeune garçon atteint d'une maladie incurable en phase terminale. Il décide d'écrire à Dieu pour avoir des réponses sur le sens de la vie et de la mort... Il parle de l'attitude figée des adultes, face à lui, enfant malade sur ces derniers jours de vie... Malgré le côté tragique, Il y a une note d'humour et surtout d'espoir...

    Mon enthousiasme a très vite était freiné par le souvenir cuisant d'un livre offert quelques années plus tôt... Ce livre, qui devait signer la réconciliation n'a fait qu'envenimer une situation déjà désastreuse...

    C'était au temps bénit où nous étions ensemble Nck et moi, (Il était une fois il y a bien longtemps vivaient heureux... ! Sourire) C'était à cette période un peu trouble où il eut une violente dispute avec sa mère quelques mois avant la fête des mères. Le ton était monté, les mots avaient fusés comme autant de coups de poignard. Nck en était ressorti amer et incompris. Il avait donc pris le parti de ne plus adresser la parole à sa mère. De limiter leur rapport à un bonjour conventionnel. Il éviter au maximum les rencontres familiales pour honorer sa décision. J'avoue que de le voir agir ainsi me faisait mal surtout que je le sentais si malheureux. Et puis, la fête des mères arriva. Moi, qui évitais soigneusement de me mêler de cette histoire je lui dis pourtant : « Qu'as-tu prévu pour la fête des Mères ? » Ce fût par un silence pesant qu'il me répondit. Je continuais donc : « Tu sais, je sais que tu aimes ta mère.... Cette histoire te fait mal justement parce que tu l'aimes... La fête des mères est toujours un jour un peu spécial pour une mère et tu peux en profiter pour lui parler de ton amour pour elle... »

    Je m'attendais à ce qu'il rejette en bloc mes propos mais, j'avais en face de moi le petit garçon puni qui désirait plus que tout au monde plaire à sa mère... Alors il m'écouta avec beaucoup d'attention. Il me dit : « Tu as raison, ce n'est pas la peine de garder de la rancune... Je lui amènerais des fleurs ! »... J'étais ravie par sa bonne volonté. Cependant, je lui fis remarquer que chaque année il lui offrait des sempiternelles fleurs et que ce serait bien de changer... Je lui suggérais de lui choisir un livre qui parlerait à son cœur... Il accepta à la condition que ce soit moi qui choisisse le livre. L'année précédente, à la fête des pères, nous avions offert le même livre à nos pères respectifs : « Le sens de la vie » de Trevor Bradley ... Un petit livre tout simple qui, sur un ton léger, rempli d'humour, nous amène à nous poser les bonnes questions... Bref, nous avions reporté chacun un franc succès auprès de nos paternels. Et Nck en avait conclu que mes choix en la matière étaient infaillibles.

    Je pris mon temps pour décider du livre pour sa maman. Finalement, j'optais pour un livre que je possédais moi-même « Jusqu'à aujourd'hui, dévotion quotidienne pour la croissance spirituelle et la paix de l'esprit » de Iyanla Vanzant. Je me souviens, j'étais très fière de moi...J'imaginais déjà la joie de sa mère et surtout leur réconciliation...

    Sa mère qui avait une sensibilité religieuse, ne pouvait être que conquise par ce livre spirituel. Alors, c'est avec confiance que je le pris.

    La fête des mères arriva. Nck lui remit son cadeau. Sa réaction ne se fit pas attendre. Sur un ton qui contenait mal sa colère elle s'exclama : « Pourquoi ce livre ? Suis-je pire que toi ? En ai-je besoin plus que toi ? Commence par le lire et à l'appliquer pour toi... Tu en as bien plus besoin que moi !». Sa réaction était imprévue pourtant j'aurai pu m'y attendre. Sa mère est très pieuse et Nck se définit comme athée. Elle a perçu son geste comme un moyen détournée de lui donner une leçon pire, de la provoquer... Alors, qu'elle considère que dans ce domaine elle n'a pas de leçon à recevoir de son fils... Elle ne prit même pas la peine d'ouvrir le livre... Aujourd'hui, cinq ans après cet épisode, ce livre n'a jamais été ouvert. Il prône dans la bibliothèque de la chambre d'enfance de Nck... Et Nck, lui-même ne l'a pas ouvert... Ce livre lui rappelle de trop mauvais souvenirs...

    Finalement, je reste dans l'expectatif... Je lui offre le livre... ou pas... Comment ce geste sera-t-il perçu ?

    Quoique, le contexte n'est plus le même... Et par la suite j'ai eu l'occasion de lui offrir d'autres livres... Alors...

    Bon, je vais l'acheter... Je réfléchirais ensuite (sourire).


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  • Hier, je suis allée chez le docteur.

    J'y vais très rarement pour deux raisons, la première est que je me soigne avec des méthodes de naturopathie mais surtout la seconde raison parce que je ne suis JAMAIS malade. Mais là, avec ma fièvre de cheval (euh... ouais, j'exagère juste un peu), je voulais qu'en même l'avis d'un professionnelle afin d'avoir un diagnostic irréfutable. Je vais dans une pharmacie, demande le médecin généraliste le plus proche. La pharmacienne m'indique le cabinet du Dr S. de prénom Pierre Paul Jacques ! Je m'y rends. Il n'y a que trois personnes dans la salle d'attente. J'ai toujours eu une méfiance envers les praticiens de la santé qui n'ont que peu de patients... Alors que, généralement, les salles d'attentes sont bondées et on y passe au moins une demi-journée !

    Une autre femme arrive après moi... Et, lorsqu'il ne reste plus que nous deux, elle me dit : « Ah ! ça va vite ! »... Oui, ça allait très vite ! Ce devait être un médecin ultra performant ! Que nenni ! Il ne m'a pas fallu longtemps pour découvrir son secret ! Monsieur le docteur ne m'a pratiquement pas ausculté ! Son outil préféré n'était pas mon pauvre petit corps malade mais... son O.R.D.I.N.A.T.E.U.R !!! Il me posait des questions et en fonctions de mes réponses, il pianotait sur son clavier... De temps en temps, je l'interrompais et je lui demandais « Et alors ? Qu'est-ce que ça donne ??? »... Mais Monsieur jouait au mystérieux ! Il me répondait par des raclements de gorge, par un sourcil levé... Finalement, il s'est décidé à prendre ma tension, il s'est souvenu qu'il avait autour de son cou son stéthoscope qui symbolisait son statut et qui lui permettrait d'écouter mon petit cœur...

    J'allais enfin avoir son diagnostic tant attendu...

    Devinez quoi ? Je vous le donne en mille ! Doc n'a pas trouvé l'origine de ma fièvre ! C'est vrai, qu'elle avait considérablement diminué mais qu'en même ! Alors, il m'a prescrit des dolipranes... Enfin, c'est moi qui ai choisi car il m'a même donné le luxe d'opter moi-même pour mon propre traitement ! Entre doliprane et efferalgan...

     

    Où est donc Hippocrate pour voir ce que sont devenus ses disciples ?! Le malheureux, il doit s'en retourner dans sa tombe !

     

    Hier matin, j'ai reçu un message de ce jeune-homme-avec-qui-j'avais-passé-une-excellente-soirée et qui par la suite a mis-mes-sens-en-ébullition... Son message se voulait léger, romantique, d'un homme qui gardait encore en lui l'espoir (secret ?) d'être mon amant (d'une nuit ? de quelques heures ? minutes ? Ce genre de relations peuvent être décevantes car ces beaux Apollon n'ont pas toujours les performances qu'ils prétendent !!! Et toi, tu te retrouves à côté d'eux à moitié comblée... « Il a encore une chance de se rattraper !!! » es-tu en train de penser  naïvement, jusqu'au moment où tu l'entends ronfler...). Alors, il me disait sur son texto ce jeune homme : «  Hello Miss hé kestumafé ? g essayé 2 pa tro y pensé mé c tenace sui encor ss l'charm... » Je ne lui ai pas répondu tout de suite. Ce n'est qu'en fin d'après-midi que je lui ai envoyé un message en réponse. Je l'ai remercié pour son message qui était gentil. Notez bien que par ce simple qualificatif je gommais toute connotation sexuelle de ses propos. Ensuite, j'ai poursuivit en précisant que j'avais été fiévreuse pendant deux jours et que je n'étais toujours pas en forme... Et surtout, je n'ai fait aucune allusion à cette soirée et Moi dans tous mes états...  Ce n'était même pas dans le but de paraître indifférente... Simplement, je ne sais si c'est l'effet fièvre mais je n'en ressens plus l'envie...

    Je n'ai plus eu d'autre nouvelle de sa part... Aujourd'hui c'est mercredi, donc il ne travaille pas. Certainement, souhaitait-il que nous nous voyions hier soir (pour faire l'amour ?). Mais comme je lui ai précisé que je n'étais pas en forme il ne s'est pas manifesté (oui, il a réalisé que je n'aurai pas pu faire grand chose...)

    Euh... oui, ce n'est qu'une hypothèse... peut être que son portable est tombé au fond des océans et qu'il n'a pas pu le récupérer et du coup, il a perdu mon numéro ? Et il ne peut plus m'appeler ? Ô le pôvr' !!!
    Euh, oui, c'est aussi qu'une hypothèse !!!
     

    Je sais, j'ai une imagination débordante !

     

     


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  • Notre soirée de vendredi a réellement réveillé mes sens... Je les sens toujours en ébullition...
    S'il m'avait appelé hier, s'il m'avait proposé un rendez-vous, j'y serai allée et certainement avec le dessein de faire l'amour avec lui...
    Je me serais offerte à lui totalement, sans l'ombre d'une hésitation...
    Je me serais offerte à lui avec toute la passion qu'il a fait naître en moi...
    Malgré mes résolutions et mes choix...

    Mais, hier, fût une journée silence de sa part : pas de message ou d'appel... juste l'implacable silence...
    Mes pensées, mes rêveries érotiques se déploient avec une telle force et une telle consistance que parfois j'ai du mal à distinguer le réel de mon imaginaire...
    Oui, j'avais vraiment envie d'une étreinte charnelle avec lui... Mais les heures passent... Demain est déjà proche apportant avec lui l'oublie, estompant de plus en plus ce désir... Jusqu'à ce que cette flamme ne soit plus qu'un vague souvenir... La raison reprendra le dessus... J'oublierais ces instants de sensualité... Et, lorsqu'il voudra s'approcher trop près de moi, je lui dirais un NON irrévocable... Et je continuerais ma route le laissant loin derrière moi enchaîné à cette passion avortée...

     

    Il est l'heure....
    L'heure où la réalité nous rattrape sans qu'on s'en rende compte !

     

    Mes adieux, Amour éphémère !

     

     


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  • La soirée d'hier s'est terminée sur une note très sensuelle...

    Mais j'ai fui...

    Je n'avais pas encore discuté avec lui sur ce que j'attendais d'un homme, d'une relation, sur ce que je désirais pour moi...

    Je ne pouvais laisser libre cours à mes sens enflammés...

    Alors, j'ai fui... 

    Parce qu'après, Quel aurait été le sens de ses instants charnels ?

     

    Ce n'est qu'une fois arrivée à la maison que je l'ai appelé. Là, je lui ai expliqué que j'étais dans tous mes états mais que je ne souhaitais pas d'une aventure avec un homme. Coucher pour coucher, tel n'est pas ma devise du moment...  

    Il m'a d'abord assuré qu'il est un gentleman et qu'à aucun moment nous aurions fait l'amour hier soir, il a ajouté qu'il apprécie de prendre son temps. Cependant, il m'a sorti aussi ces phrases, ces antithèses que j'entends régulièrement lorsque je m'exprime ainsi. Il m'a dit : "Tu en as envie autant que moi... Quel mal y a t-il à TE faire du bien ? Laisses parler ton corps...  Arrête de t'exprimer avec ton mental, écoutes tes sens... Et puis, on ne peut pas décider de s'engager avec une personne sans la connaître... "

    Bref, je connais par coeur ce refrain., c'est toujours celui-là qui vient après mes paroles...

    Je ne lui demandais pas de s'engager avec moi, je lui demandais juste dans quel état d'esprit qu'il est en ce moment, s'il désire une aventure où une relation suivie... Je lui demandais juste de se définir... Mais bon, j'observe toujours comment les hommes de manière subtile essaye de me montrer à quel point "parler d'engagement alors qu'on se connait pas" est ridicule... Alors que c'est pas ce que je demande !  Je sais que je ne veux pas d'aventure en ce moment. Mais ça ne veut pas dire que je vais m'engager d'emblée avec le prochain homme... Simplement, je suis dans un certain état d'esprit et j'agis en conséquence...

     

     

     

    Je dois avouer que rien que de penser à lui je suis agréablement troublée...  

     

     


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  •  

    Cet après-midi j'ai appelé... Comment pourrais-je le nommer ici ? ... Bref, j'ai appelé le jeune homme avec qui j'avais passé une excellente soirée... Il était content de m'entendre. En fait je l'ai appelé sous prétexte que je prenais de ses nouvelles mais j'avais envie qu'il me propose un rendez-vous. La conversation a donc était cocasse car il a tout de suite deviné ce que j'attendais de lui :

    Après les salutations et les formules de politesse d'usage il me demande : 

    Lui - Et à part ça ?
    Moi - Euh... rien... rien de spécial...
    Lui - C'est sûr ?
    Moi - Ben oui... (Je ne comprenais pas son insistance et le sens de sa question, j'en étais au point de me demander si c'était pas pour combler un manque de conversation... N'avions nous plus rien à nous dire ???)
    Lui - Tu ne m'appelais pas par hasard pour me proposer que nous nous voyons ce soir ?

    J'ai souri et rougi à la fois... J'étais démasquée, débusquée... Heureusement qu'il n'était pas devant moi pour voir mon air gêné !
    J'ai un peu bégayé pour reconnaître finalement d'une toute petite voix que oui, que tel était bien l'objet de mon appel...

    Nous nous voyons donc ce soir.  

    En réalité je l'ai appelé pour de mauvaises raisons...
    Nous nous sommes pris la tête mon meilleur ami et moi. Ce n'est pas bien méchant mais j'avoue que ça m'affecte qu'en même... J'ai fait quelques tentatives de réconciliation vers lui mais il affiche une sorte de détachement, de dédain... Il joue à l'homme qui s'en fout... Je ne suis pas dupe, je sais que c'est une manière de se protéger, de se couper de ses émotions... Du coup, j'ai envie de passer la soirée dehors pour éviter un tête-à-tête où l'ambiance serait mortelle. J'aurai pu appeler Nck. Mais le problème c'est que nous avons passé pas mal de temps ensemble ces derniers temps et je ressens un besoin en lui de se retrouver un peu avec lui-même... Et puis, comme ce n'est pas l'amour fou entre ces deux hommes je ne veux pas que Nck pense que je me tourne vers lui juste pour trouver un réconfort quand ça ne va pas avec Miouss... Et je ne veux pas que Miouss s'imagine que c'est une façon de le "punir". que de courir dans les bras de Nck au moindre incident entre nous...

    Toujours est-il qu'il est l'heure que je finisse de me préparer...

     


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