• D. n'a pas le moral.

    Il traverse une phase un peu difficile dans sa vie professionnelle. Son entreprise est en pleine restructuration avec de lourdes conséquences pour plusieurs employés. Depuis quelques semaines il me parle de ces changements et ce qu'il en advient de lui. Je n'avais pas remarqué que cet état le mimait autant. Comme toujours, lorsqu'il me parle il m'évoque des faits. Il ne me parle jamais de son ressenti par rapport à ces faits comme s'il était le spectateur détaché d'une scène. Du coup, moi même j'occulte qu'il puisse éprouver quoi que ce soit. Et là, quand je lui ai demandé un peu machinalement comment il allait, il m'a répondu : « Je suis d'humeur morose..... »... J'en ai été étonnée. Lui si fort, lui qui aime comparer sa force à celle de David dans David et Goliath, lui qui aime dire qu'il n'a pas peur des géants, il pouvait aussi avoir des moments de faiblesses et surtout le reconnaître... Belle révélation ! Quoique, il n'a jamais été dit que David n'éprouvait pas une certaine peur face à Goliath... Même s'il était conscient d'être sous la protection de Dieu.

    En même temps, je n'ai pu m'empêcher de penser que je fais partie des personnes avec qui D. est le plus en relation en ce moment et au lieu de lui apporter un peu de sérénité je contribue certainement à ce qu'il se sente moins bien. Cette valse d'hésitations est certainement moins agréable à vivre qu'un simple oui ou qu'un simple non....

    Je me suis même mise à rêver de pouvoir être celle qui saurait l'accompagner et le soutenir durant cette période de sa vie. Celle qui, comme un ange gardien,  lui apporterait chaque jour une raison de plus pour continuer le combat et garder une totale confiance dans cette avenir incertain... Ah la la, s'il savait !

    Pourtant, je suis présente certes, mais je ne lui tends pas vraiment la main. Je ne lui propose pas de venir contre mon épaule se ressourcer et prendre un peu de force. Il doit bien sentir qu'il ne peut pas compter sur moi, que nos rapports sont bien superficiels finalement...

    Alors que non, tel n'est pas vraiment le cas. Mais me rapprocher de lui, ne serait-ce pas augmenter l'ambiguïté entre nous ?



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  • « Tu es même plus jolie sur la photo... »

    Je venais de faire des photos d'identité et plutôt fière du résultat je les montrais à ma grand-mère. Elle chaussa ses lunettes... regarda au début en silence. Moi, aussi j'observais les photos et je me souvenais d'un coup qu'elle n'aimait pas trop cette façon que j'avais de me coiffer.... Je lui fis donc la remarque : « Peut-être ne vas-tu pas aimer la coiffure ? »

    - Oh non non, je trouve que tu es vraiment bien ainsi.... D'ailleurs, je trouve que tu es même plus jolie sur la photo qu'en réalité !

    Je suis restée sidérée entre l'hésitation de lui dire merci, car c'était véritablement un compliment, et celui de lui faire remarquer qu'il valait mieux être plus jolie en réalité qu'en photo ! Mais je n'ai rien dit, j'ai juste souri. C'était dit avec tellement d'amour et certainement avec tellement le désir de me dire quelque chose de gentil que je ne pouvais même pas me sentir vexée.


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  • Je ne veux pas savoir ce que vous faites dans la vie. Je veux seulement connaître vos désirs, savoir si vous avez assez d'audace pour imaginer la réalisation de vos rêves les plus chers.

    Je ne veux pas savoir quel âge vous avez. Je veux savoir si vous oserez vous rendre ridicule au nom de l'amour, d'un rêve, ou de l'aventure de la vie.

    Je ne veux pas savoir quelles planètes vous influencent. Je veux savoir si vous avez touché le centre de votre propre douleur, si les trahisons de la vie vous ont permis de vous ouvrir, ou si la peur de souffrir encore vous a fait vous refermer sur vous-mêmes. Je veux savoir si vous pouvez regarder la souffrance en face, la mienne ou la vôtre, sans essayer de la cacher, de l'atténuer ou de la nier. Je veux savoir si vous pouvez laisser la joie vous habiter, la mienne ou la vôtre, si vous pouvez danser de bonheur et vous laisser remplir d'extase jusqu'au bout des doigts et des orteils, sans faire appel à la prudence, au réalisme, sans rappeler les limites de la condition humaine.

    Je ne veux pas savoir si l'histoire que vous racontez est vraie. Je veux savoir si vous seriez capable de décevoir une personne pour rester fidèle à vous-mêmes; de faire face à des accusations de trahison sans vous trahir vous-mêmes; d'être déloyal, mais digne de confiance. Je veux savoir si vous êtes capable de saisir la beauté du quotidien, même quand tout n'est pas joli, et si vous pouvez nourrir votre vie de sa présence. Je veux savoir si vous pouvez vivre malgré l'échec, le mien ou le vôtre, et tout de même vous tenir sur le rivage du lac et crier aux reflets argentés de la pleine lune: "Oui!"

    Je ne veux pas savoir où vous vivez, ni combien d'argent vous avez. Je veux savoir si vous pouvez vous lever le matin, après une nuit de souffrance et de désespoir, malgré votre fatigue et votre douleur profondes, et faire ce qu'il faut pour nourrir les enfants. Je ne veux pas savoir qui vous connaissez, ni comment vous avez fait pour arriver ici. Je veux savoir si vous resterez au centre du feu avec moi, sans reculer.

    Je ne veux pas savoir ce que vous avez étudié, ni où ni avec qui. Je veux savoir ce qui vous nourrit de l'intérieur, quand tout le reste s'évanouit. Je veux savoir si vous pouvez être seul avec vous-même et si vous aimez vraiment la personne qui vous tient compagnie dans vos moments de solitude.

    Auteur Anonyme 


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  •  

    Petite conversation avec D.

    Lui - Je t'ai appelé tous les jours quand tu étais là-bas pour te dire que tu me manquais !
    Moi - Non, tu ne m'as jamais prononcé ces mots ! Tu ne m'as jamais dit que je te manquais !
    Lui - ...
    Moi - ...
    Lui - Pff... tu ne comprends donc rien ? Si je t'ai appelé si souvent à ton avis c'était pour quoi ?
    Moi - ... Ben, ch'ai pas moi... Pour me parler de tes journées ! ?

    J'ai un besoin constant qu'il me prouve qu'il est un homme bien et qu'il est prêt à m'ouvrir son coeur. C'est là le problème.

    Ces deux dernières années j'ai rencontré que des hommes qui m'ont fait douter de l'Amour. J'aurai pu me remettre en question, remettre en question mon attitude avec les hommes, remettre en question les fondements même de ces amours...

    Je croyais que je n'avais eu aucune séquelle.

    Je croyais que j'avais su tourner les pages et que la vie continuait...

    Et puis D. est arrivé dans ma vie.

    Sa présence m'a révélé que je n'avais plus confiance aux hommes et que confusément je pensais qu'ils étaient tous des sales O. Sauf Nck. Sourire. C'est de l'ironie. C'est peut-être le pire en la matière. Celles qui me lisent et qui ont connus mon histoire avec lui ne sauraient me contredire... Mais, bon, faut pas chercher de logique ici...

    Quelque part, D. à la lourde tâche de réhabiliter ses congénères à mon regard impitoyable. Même si nous ne sortons pas ensemble, il doit me prouver qu'il existe des hommes bien.

    Il ne faut pas chercher de logique dans mes propos. Je sais, que c'est sur moi que je devrais faire le travail... Mais j'en suis là en ce moment dans ma vie. Et j'en suis bien heureuse d'en être consciente...


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  • Je dis que je veux aimer...

    Mais j'interdis à mon coeur à s'ouvrir à l'amour...

    Comment fait-on pour aimer ?


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